La restauration des monuments historiques et anciens peut nous inspirer face aux défis actuels du développement durable, notamment par l’usage de matériaux locaux, traditionnels et biosourcés. Quelle leçon ces monuments peuvent-ils nous transmettre dans le contexte de la crise climatique et environnementale actuelle ? Quelle philosophie, sur le modèle de la permaculture, pourrait émerger des pratiques de construction traditionnelles et de la relation à leur environnement immédiat ?

S’il fallait citer un grand créateur de films aujourd’hui en Europe, le nom de Jaime Rosales s’imposerait en premier. Né à Barcelone en 1970, Rosales bâtit depuis une vingtaine d’années une œuvre en cinéma aussi profonde qu’exigeante, et parvient à se renouveler à chaque film. Qu’on songe à La soledad (2007) et Rêve et silence (2012), à Petra (2018) et Morlaix (2025). Proche du cinéaste, le critique et universitaire Philippe Roger vient de publier le premier livre en français sur cette création exemplaire (L’ange écoute, aux éditions Libel), selon une approche inédite, et a fait traduire chez le même éditeur le bel ouvrage personnel que Jaime Rosales a publié en 2017, La caméra et la plume. Selon le principe des éditions précédentes des Rendez-vous cinéma de Ségur, la conférence, prolongée d’échanges avec le public, sera ponctuée de projections.